Mise à jour : 24 juillet 2020
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Comment soigne-t-on l'ostéoporose ?

Parallèlement à une alimentation suffisamment riche en calcium et en vitamine D, pas ou peu de tabac et d’alcool, une consommation modérée de café et, surtout, une activité physique régulière, un traitement de l’ostéoporose peut être prescrit par le médecin pour prévenir la survenue (et la récidive) de fractures liées à l’ostéoporose. Il agit soit en empêchant la destruction de l’os, soit en stimulant sa formation. En général, il est plutôt prescrit à des personnes qui présentent une perte osseuse marquée et qui ont déjà eu une ou plusieurs fractures.

Pour décider de l’opportunité de prescrire ces médicaments, le médecin prend en compte de nombreux éléments :

  • l’âge de son patient ;
  • le degré de perte osseuse mesurée par la densitométrie ;
  • des antécédents de fracture des vertèbres, du col du fémur ou d’autres os chez son patient ou chez un de ses parents directs ;
  • une éventuelle maigreur ; etc.

Pour montrer leur efficacité, ces traitements doivent être pris pendant au moins quatre ans. Leurs effets doivent être évalués régulièrement, en surveillant la taille du patient et en pratiquant éventuellement des radiographies de la colonne vertébrale. Néanmoins, l’efficacité des traitements contre l'ostéoporose est, dans leur ensemble, difficile à mesurer. Il est nécessaire de suivre de larges groupes de patients traités pendant des années pour être certain qu'un médicament parvienne à diminuer de manière significative le risque de fracture liée à cette maladie.

Avant l’instauration d’un traitement de l’ostéoporose, le médecin recherche les éventuelles carences en calcium et en vitamine D et prescrit si besoin une supplémentation vitamino-calcique sous forme de médicament.

D’autres mesures peuvent être mises en place, destinées à aménager le domicile pour prévenir les chutes. Enfin, le port de protecteurs de hanche peut être conseillé par le médecin.

Les protecteurs de hanche
Les protecteurs de hanche sont des coques rigides ou semi-rigides, garnies de mousse antichoc et maintenues en place par des sous-vêtements spécialement adaptés. Leur utilisation réduit le risque de fracture du col du fémur, à condition qu'ils soient portés non seulement lors des déplacements, mais également à domicile et si possible la nuit (risque de chutes nocturnes). En pratique, le caractère encombrant, inesthétique et inconfortable de ces protecteurs en limite toutefois l'utilisation, et par conséquent l'efficacité qui semble plus marquée chez les personnes de plus de 80 ans. Certains de ces dispositifs sont pris en charge par l'Assurance maladie dans la prévention des fractures du col du fémur chez les personnes âgées séjournant en institution (maisons de retraite et service de soins de longue durée).

Quelle place pour l’activité physique adaptée dans la prise en charge de l’ostéoporose ?

ordonnance

L’activité physique adaptée (APA) fait partie de la prévention et des traitements non médicamenteux de l’ostéoporose. En effet, la pratique régulière d’une activité physique contribue à une meilleure solidité des os et à la préservation, malgré l’âge, du capital osseux. De plus, elle contribue à réduire le risque de chute, aux conséquences souvent dramatiques chez les personnes qui souffrent d’ostéoporose.

De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour pouvoir être pratiquées par les personnes souffrant d’ostéoporose : par exemple, athlétisme, escrime, basket-ball, football, taïchi chuan et qi gong.

Dans le cadre de l’ostéoporose, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA en précisant les objectifs recherchés (amélioration de l’équilibre, renforcement musculaire, amélioration de la solidité osseuse, etc.) et les contre-indications propres au patient (les personnes qui souffrent d’une ostéoporose sévère doivent être particulièrement encadrées). Dans les clubs qui proposent ces disciplines, des éducateurs formés à la pratique du sport santé sont chargés de définir des protocoles de remise en forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les frais engagés, souvent modestes, sont parfois pris en charge par les assurances complémentaires (« mutuelles ») ou les mairies / départements.

Les patients qui ont recours à ces activités adaptées témoignent de bénéfices physiques (par exemple sur l’autonomie et l’endurance), mais également de bénéfices psychosociaux (lutte contre l’isolement, meilleure image de soi).

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