Mise à jour : 21 février 2024
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Information patient
  • MORPHINE COOPER
Famille du médicament : Morphine

Dans quel cas le médicament MORPHINE COOPER est-il prescrit ?

Ce médicament est un antalgique puissant qui combat la douleur en agissant directement sur le cerveau.

Il est utilisé dans le traitement des douleurs intenses ou rebelles.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament MORPHINE COOPER

MORPHINE COOPER 10 mg 1 ml (10 mg/ml) : solution injectable ; boîte de 10 ampoules de 1 ml
Sur ordonnance (Stupéfiant) - Remboursable à 65 % - Prix : 7,65 €.

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament MORPHINE COOPER

p ml
Morphine chlorhydrate trihydraté10 mg
Excipients : Eau ppi, Sodium chlorure

Contre-indications du médicament MORPHINE COOPER

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • insuffisance respiratoire grave ;

  • insuffisance hépatique grave ;

  • épilepsie non contrôlée par un traitement ;

  • en association avec les antalgiques contenant de la buprénorphine, de la nalbuphine ou de la pentazocine ;

  • allaitement (en cas d'instauration du traitement ou de traitement prolongé).

Attention

Ce médicament opioïde fort expose à un risque de dépendance. Le risque est plus élevé en cas d'utilisation prolongée ou de dépassement de la posologie prescrite face à une baisse de l'effet du médicament (tolérance). La dose prescrite ne doit jamais être dépassée sans nouvel avis médical.

Une diminution progressive des doses est nécessaire après un traitement prolongé pour limiter les symptômes de manque (syndrome de sevrage) qui peuvent être observés en cas d'arrêt brutal du traitement.

Des précautions sont nécessaires en cas d'antécédent de toxicomanie ou d'alcoolisme, d'insuffisance rénale, d'hypertension intracrânienne, de drépanocytose, et chez les personnes âgées, notamment en cas d'adénome de la prostate.

Cette solution de morphine peut être injectée par voie sous-cutanée. Elle peut être également injectée par voie intraveineuse, mélangée à des solutés de perfusion ou à l'aide d'une pompe qui assure un débit constant étalé sur plusieurs heures. L'injection directe dans une veine ou dans un cathéter doit rester exceptionnelle : risque de malaise grave en cas d'administration trop rapide.

Évitez la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement.

Attention : conducteurCe médicament peut induire une somnolence parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite ou l'utilisation de machines dangereuses sont déconseillées.

Attention : sportifSportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.

Interactions du médicament MORPHINE COOPER avec d'autres substances

Ce médicament ne doit pas être associé aux médicaments contenant de la pentazocine, de la nalbuphine, de la buprénorphine (TEMGÉSIC, SUBUTEX et ses génériques) : diminution de l'effet antalgique de la morphine.

Il peut interagir avec la naltrexone.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez des médicaments sédatifs (tranquillisants, somnifères, antidépresseurs, neuroleptiques, antitussif opiacé...) ou un médicament contenant de la rifampicine.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

L'utilisation de la morphine et de ses dérivés ne doit être envisagée chez la femme enceinte qu'en cas d'absolue nécessité, en effet :
  • une insuffisance respiratoire peut survenir chez le nouveau-né d'une mère traitée par des doses élevées, même si le traitement est ponctuel mais précède de peu l'accouchement ;

  • un syndrome de sevrage, à l'inverse, peut concerner des nouveau-nés si leur mère reçoit un traitement régulier, même à faible dose. L'enfant souffre alors d'irritabilité, de vomissements, voire de convulsions.

Il est donc important de signaler à l'obstétricien la prise éventuelle de morphinique, afin que ces risques puissent être prévenus par une surveillance et un éventuel traitement adapté.

Allaitement :

La morphine passe dans le lait maternel : l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement prolongé. Une dose unique ne semble pas poser de problème.

Mode d'emploi et posologie du médicament MORPHINE COOPER

La solution injectable est utilisée de préférence par voie sous-cutanée ou intraveineuse. D'autres voies sont possibles comme la voie péridurale.

Certains médecins prescrivent des ampoules pour faire réaliser par le pharmacien des préparations antalgiques buvables. Ces préparations sont moins utilisées depuis la mise à disposition de formes orales de morphine.

Posologie usuelle :

La posologie, strictement individuelle, est adaptée progressivement par votre médecin en fonction de l'intensité de la douleur et des médicaments éventuellement associés.

Conseils

La morphine et les médicaments apparentés ne sont pas réservés aux douleurs des cancéreux ; ils sont aussi utilisés dans le traitement de courte durée des fortes douleurs pouvant faire suite à une fracture, une intervention chirurgicale, un infarctus du myocarde...

Respectez la posologie et la durée de traitement prescrites par votre médecin. Mais si le traitement paraît insuffisant, n'hésitez pas à reprendre contact avec lui.

Conditions particulières de prescription :

La prescription de morphine et de substances apparentées (stupéfiants) est rédigée par le médecin sur une ordonnance sécurisée.

La durée de validité de l'ordonnance est limitée à 7 jours (28 jours en cas d'utilisation avec une pompe).

Effets indésirables possibles du médicament MORPHINE COOPER

Le plus fréquemment : somnolence, nausées, vomissements qui souvent régressent spontanément ; constipation qui nécessite la prise régulière d'un laxatif.

Plus rarement : agitation, excitation, cauchemars, transpiration excessive (hyperhidrose), sécheresse buccale, rétention urinaire, difficultés à uriner, hypertension intracrânienne, urticaire, démangeasions, réaction allergique.

Diminution de la libido, impuissance et arrêt des règles sont également possibles en cas d'utilisation prolongée d'antalgiques opioïdes.

Dépression respiratoire, notamment en cas d'association à des benzodiazépines ou d'autres médicaments sédatifs. Contactez d'urgence votre médecin si vous avez du mal à respirer, une respiration sifflante ou fortement ralentie.

Syndrome de sevrage : ce médicament pouvant créer une dépendance, des symptômes sont possibles dans les jours qui suivent l'arrêt brutal d'un traitement prolongé : baillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, symptômes semblables à ceux de la grippe, nausées, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrhées, douleurs musculaires ou articulaires.

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