Mise à jour : 21 février 2024
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Information patient
  • DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU
Famille du médicament : Pilule estroprogestative

Ce médicament est un générique de VARNOLINE CONTINU

Dans quel cas le médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU est-il prescrit ?

C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. Il est minidosé (moins de 0,04 mg d'estrogène) et monophasique (tous les comprimés actifs contiennent la même quantité d'hormones et sont donc de la même couleur). Pour limiter les risques d'oubli, chaque plaquette contient 7 comprimés verts dépourvus de toute substance active, destinés à être pris pendant les règles.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU

DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU : comprimé (blanc : 21, vert : 7) ; boîte de 1 plaquette de 28
Sur ordonnance (Liste I) - Non remboursé - Prix libre 
DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU : comprimé (blanc : 21, vert : 7) ; boîte de 3 plaquettes de 28
Sur ordonnance (Liste I) - Non remboursé - Prix libre 

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU

p cp blanc
Éthinylestradiol0,03 mg
Désogestrel0,15 mg
Excipients : Acide stéarique, Alcool polyvinylique, Amidon de maïs prégélatinisé, Amidon de pomme de terre, Cellulose microcristalline, Dl-alpha-tocophérol, Fer noir oxyde, Hypromellose, Indigotine, Jaune de quinoléine, Jaune orangé S, Lactose anhydre, Lactose monohydrate, Macrogol 3350, Macrogol 6000, Magnésium stéarate, Opadry II vert, Povidone K 30, Propylèneglycol, Silice colloïdale anhydre, Talc, Titane dioxyde

Contre-indications du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • accident thromboembolique artériel (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral...) ou veineux (phlébite, embolie pulmonaire...) ancien ou survenant au cours de la contraception ;

  • maladies augmentant le risque de thrombose (diabète avec lésions vasculaires, hypertension artérielle grave, excès important de lipides dans le sang) ;

  • trouble connu de la coagulation sanguine (déficit en protéine C ou en protéine S...) ;

  • pancréatite associée à un excès important de triglycérides dans le sang ;

  • antécédent de migraine grave accompagnée de signes neurologiques (paralysie...) ;

  • cancer hormonodépendant ;

  • maladie du foie, grave ou récente, y compris tumeur du foie ;

  • saignement génital intermittent (l'origine de ce saignement doit être déterminée par des examens avant la mise en route du traitement) ;

  • en association avec les produits contenant du millepertuis, du dasabuvir ou de l'ombitasvir/paritaprévir.

Attention

Avant de débuter la contraception orale, une consultation médicale est indispensable. Elle permet au médecin de rechercher les antécédents et facteurs de risque d'accidents thromboemboliques (tabac, anomalie de la coagulation sanguine...) afin de choisir une contraception adaptée. Par la suite, une consultation annuelle est habituellement recommandée.

Comme toutes les pilules associant un estrogène et un dérivé de la progestérone, ce médicament augmente le risque d'accidents cardiovasculaires par formation d'un caillot dans une veine (phlébite, embolie pulmonaire) ou par obstruction d'une artère (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral). Le risque d'accidents thromboemboliques artériels, pouvant laisser des séquelles importantes, est le même pour toutes les pilules et est estimé à 2 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices de pilule par an. Par ailleurs, le risque d'accidents thromboemboliques veineux (principalement phlébite) existe chez toutes les femmes, même sans pilule. Des études ont montré que le risque de phlébite augmente lors de la prise d'une pilule contraceptive, davantage sous contraceptifs de troisième génération (pilules contenant du gestodène ou de désogestrel) que sous contraceptifs de deuxième génération (pilules contenant du lévonorgestrel). Le risque reste faible : 9 à 12 cas pour 10 000 femmes prenant une pilule de troisième génération. Néanmoins, ces accidents thromboemboliques peuvent exceptionnellement être d'évolution fatale. Cette pilule, qui appartient aux pilules de troisième génération, doit être réservée aux femmes qui ne tolèrent pas les pilules de deuxième génération.

Arrêtez la prise de ce contraceptif et consultez d'urgence votre médecin en cas d'apparition de l'un des symptômes suivants pouvant être le signe d'une complication thromboembolique veineuse : maux de tête violents et inhabituels, troubles de la vision, élévation importante de la tension artérielle, douleur inhabituelle à la jambe ou au mollet, essoufflement, toux de survenue brutale, battements cardiaques irréguliers.

Si vous avez plus de 35 ans et si vous fumez, le risque d'accidents thromboemboliques liés à la prise d'hormones augmente fortement. Un autre mode de contraception est préconisé.

Des précautions sont nécessaires dans certaines situations : diabète, obésité, migraine, lupus érythémateux, maladies inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn...), lésion des valves cardiaques, trouble du rythme cardiaque, excès de cholestérol ou de triglycérides dans le sang, affection bénigne du sein ou de l'utérus, ictère (jaunisse) chronique ou survenu lors d'une grossesse, épilepsie, calcul biliaire, herpès gestationis, antécédents familiaux de cancer du sein ou d'accidents thromboemboliques.

Des dépressions ont été observées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux. Si vous ressentez un état psychique anormal, consultez votre médecin.

L'oubli d'un comprimé blanc ou sa mauvaise absorption, du fait de vomissements par exemple, peuvent rendre la contraception inefficace.

La survenue d'un léger saignement entre les règles (spotting) est fréquente chez les femmes pendant les premiers mois d'utilisation de la pilule. Si ces saignements se prolongent plus de 3 mois ou s'ils apparaissent en cours de contraception, vous devez en informer votre médecin.

En cas d'alitement prolongé (intervention chirurgicale, fracture de la jambe...), il peut être nécessaire d'interrompre votre contraception orale. Demandez conseil à votre médecin.

Interactions du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU avec d'autres substances

Ce médicament ne doit pas être associé avec :
  • les produits de phytothérapie contenant du millepertuis : risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet contraceptif ;

  • les traitements de l'hépatite C contenant l'association glécaprévir/pibrentasvir (MAVIRET) ou l'association sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (VOSEVI) : risque d'augmentation de leur toxicité pour le foie. Les femmes doivent utiliser une autre contraception (par exemple une contraception progestative seule ou des méthodes non hormonales) pendant la prise de ces médicaments et jusqu'à 2 semaines après leur arrêt.

L'efficacité contraceptive de cette pilule peut être également diminuée par certains antiépileptiques, certains traitements du sida et les médicaments contenant l'une des substances suivantes : griséofulvine, rifampicine, rifabutine, modafinil. Il est recommandé d'utiliser une autre méthode contraceptive (préservatif ou dispositif intra-utérin) pendant toute la durée de ces traitements et le cycle suivant.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un médicament contenant de la lamotrigine.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Ce médicament n'a pas de raison d'être utilisé pendant la grossesse. Si une grossesse survient malgré la contraception, du fait d'un oubli ou d'un retard de pilule, interrompez immédiatement la prise des comprimés. La grossesse pourra être poursuivie normalement si vous le désirez.

Allaitement :

Les hormones contenues dans ce contraceptif passent dans le lait maternel : ne l'utilisez pas pendant l'allaitement sans avis médical.

Mode d'emploi et posologie du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU

Prendre régulièrement et sans oubli, 1 comprimé blanc par jour pendant 21 jours consécutifs, puis 1 comprimé vert pendant 7 jours dans l'ordre indiqué sur la plaquette. Il est recommandé de ne pas trop faire varier l'heure de prise (choisir le petit déjeuner ou le coucher de préférence). Les règles surviennent au cours de la prise des comprimés verts. La nouvelle plaquette est reprise à la suite de la précédente, que les règles soient terminées ou non. Le respect de ces délais est important : une reprise trop tardive du premier comprimé peut nuire à l'efficacité de la contraception pour le nouveau cycle. En revanche, une reprise un ou deux jours plus tôt ne pose pas de problème et décale d'autant la survenue des règles. Il est également possible d'enchaîner deux plaquettes sans prendre les comprimés verts. Dans ce cas, les règles surviennent à la fin de la deuxième plaquette.

Le contraceptif est efficace pendant tout le cycle, y compris pendant la semaine de prise des comprimés verts.

En cas de première contraception orale ou de reprise d'une contraception interrompue temporairement, prendre le premier comprimé (blanc) le premier jour des règles.

En cas de changement de contraceptif, prendre le premier comprimé de la plaquette :
  • le jour suivant la prise du dernier comprimé actif, si le précédent contraceptif était une autre pilule estroprogestative ;

  • sans interruption et à n'importe quel moment du cycle, si le précédent contraceptif était un contraceptif progestatif microdosé ;

  • le jour du retrait, si le précédent mode de contraception est un implant contraceptif, un dispositif intra-utérin, un anneau vaginal ou un dispositif transdermique ;

  • le jour prévu pour l'injection, dans le cas du relais d'une contraception par progestatif injectable.

Après retrait d'un dispositif intra-utérin (DIU) ou si le précédent contraceptif ne contenait qu'un progestatif (pilule progestative microdosée, implant, injection), une contraception complémentaire (préservatif) est nécessaire pendant les 7 premiers jours.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse, suivre les indications du médecin.

Conseils

L'oubli d'un comprimé vert (inactif) ne prête pas à conséquence. Il faut jeter le comprimé vert non pris pour ne pas retarder la prise de la nouvelle plaquette.

En cas d'oubli d'un comprimé blanc, si l'oubli date de moins de 12 heures, prendre immédiatement le comprimé oublié ; le comprimé suivant sera pris à l'heure habituelle. L'efficacité contraceptive n'est pas altérée.

Si l'oubli date de plus de 12 heures, prendre immédiatement le comprimé oublié (ce qui peut correspondre à la prise de deux comprimés en même temps). Trois situations différentes peuvent alors se présenter :
  • cet oubli a lieu pendant la 1ère semaine de la plaquette : utiliser une contraception complémentaire (préservatif) pendant les 7 jours qui suivent. L'efficacité contraceptive n'est pas altérée pour ce cycle, sauf dans le cas où un rapport sexuel a eu lieu pendant les 7 jours qui précédaient l'oubli ;

  • oubli pendant la 2e semaine de la plaquette : cet oubli ne compromet pas l’efficacité de la contraception si les comprimés ont été pris correctement pendant la 1ère semaine ;

  • oubli pendant la 3e semaine de la plaquette : prendre les comprimés blancs restants aux jours prévus et enchaîner directement avec la plaquette suivante sans prendre les comprimés verts. Dans ce cas, les règles surviendront à la fin de la deuxième plaquette ; néanmoins, des saignements irréguliers (« spottings ») peuvent survenir pendant la seconde plaquette. Il est également possible d'arrêter prématurément la prise des comprimés blancs à la date de l'oubli et de passer aux comprimés verts, ce qui aura comme conséquence de provoquer des règles. Ces deux méthodes permettent d’assurer le maintien de l’efficacité de votre contraception.

En cas d'oublis multiples, une contraception complémentaire est nécessaire pour les rapports survenus dans les 7 jours qui suivent le dernier oubli, car l'efficacité de la contraception est compromise.

En cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés et d'absence de règles à l'arrêt de la plaquette, il existe un risque de grossesse et un test est nécessaire avant de commencer une nouvelle plaquette.

En cas de vomissements ou de diarrhée importante survenant dans les 4 heures après la prise d'un comprimé blanc (sans rapport avec la prise du contraceptif), prendre un autre comprimé. Si ces troubles durent plus de 12 heures, la sécurité contraceptive n'est plus assurée et une méthode complémentaire doit être employée.

Pour éviter une interruption de la contraception et un risque de grossesse, il est préférable de toujours disposer d'une plaquette d'avance.

Il n'y a pas de danger à débuter une grossesse au cours du cycle qui suit l'arrêt volontaire du contraceptif oral.

Effets indésirables possibles du médicament DÉSOGESTREL/ÉTHINYLESTRADIOL BIOGARAN CONTINU

Les effets indésirables fréquents de la contraception orale sont : troubles digestifs (nausées), tension modérée des seins, jambes lourdes, diminution ou disparition des règles, règles douloureuses, prise de poids, acné, pousse excessive des poils, irritation oculaire par les lentilles de contact, inflammation ou candidose vaginale, modification de l'humeur ou de la libido, irritabilité, maux de tête banals. Ces effets sont variables d'une femme à l'autre.

D'autres effets, plus rares, peuvent être observés : taches sombres sur le visage, tension douloureuse des seins, migraine, troubles de la vision, augmentation importante des lipides dans le sang, réaction allergique, exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé, d'une porphyrie ou d'une chorée, pancréatite, tumeur bénigne du foie, jaunisse, calcul de la vésicule biliaire.

Des accidents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire...) ou artériels (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ont été rarement rapportés chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. Le risque de phlébite peut être jusqu'à deux fois plus élevé chez les femmes utilisant une pilule contenant du désogestrel (progestatif présent dans ce contraceptif) par rapport à celle utilisant une pilule à base de lévonorgestrel (voir Attention). Dans tous les cas, le risque de caillot sanguin est plus important au cours de la première année d'utilisation de la pilule ou en cas de reprise de la pilule après une interruption de plus d'un mois.

La survenue d'effets indésirables pendant la prise des comprimés verts (inactifs) ne peut leur être attribuée. Il s'agit alors de troubles liés aux règles ou à l'interruption du traitement hormonal (comprimés blancs).

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