Mise à jour : 06 septembre 2010
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Comme pour les adultes, la pratique du sport chez les enfants doit respecter certaines règles pour se réaliser en toute sécurité.

L'échauffement et la récupération chez l'enfant sportif

échauffement

Ils encadrent impérativement chaque entraînement et chaque compétition.

L’échauffement prépare l’organisme à l’effort. Le système cardiorespiratoire augmente son rythme pour faire face à la demande accrue en oxygène et en nutriments des muscles. L’augmentation progressive de la température permet un meilleur fonctionnement de la musculature. Par ailleurs, l’échauffement permet de ne pas solliciter à froid les tendons et les articulations avec les risques de traumatisme que cela entraînerait.

La récupération se déroule en plusieurs étapes. À la fin de l’entraînement, l’enfant doit effectuer une phase de récupération active qui permet à son organisme de retrouver plus vite un fonctionnement normal. Les étirements qui accompagnent la récupération permettent aux muscles et aux tendons de se détendre, ce qui minimise les risques de courbature. La récupération signifie également une reconstitution des réserves en eau, sels minéraux et énergie. Enfin, le sommeil joue un rôle essentiel dans la récupération (voir encadré).

Pour que l’enfant puisse récupérer, les séances d’entraînements hebdomadaires ne doivent pas dépasser les capacités de chaque tranche d’âge. Pour ne pas dépasser ses limites, un enfant de 8 ans ne doit pas s’entraîner plus de 4 à 6 heures par semaine (heures d’éducation physique scolaire comprises), pas plus de 6 à 8 heures à 12 ans et pas plus de 8 à 10 heures à 14 ans. Ces indications sont à adapter en fonction de l’intensité de l’activité sportive.

Le sommeil de l'enfant sportif
Le sommeil est essentiel pour le bon développement d’un enfant. Il a un rôle réparateur. Pendant le sommeil, les expériences de la journée sont analysées et mémorisées. Certaines hormones, et notamment l’hormone de croissance, sont produites pendant le sommeil. Si le sport apporte une fatigue supplémentaire mais raisonnable, celle-ci entraîne habituellement un sommeil profond et de qualité.
En moyenne, un enfant de 5-6 ans doit dormir 10 à 12 heures par nuit (8 à 10 heures à 8-9 ans). Quelques règles de base sont à respecter : maintenir la régularité des horaires de sommeil, éviter de se coucher tard, garder l'habitude de la sieste le plus longtemps possible, éviter les exercices stimulants avant d'aller au lit, notamment les entraînements nocturnes.

Éviter le surentraînement de l'enfant

Chez l’enfant comme chez l’adulte, les conséquences négatives d’un entraînement excessif sont multiples : retard de croissance, fractures de fatigue, tendinites, maladies infectieuses. Autre conséquence néfaste, la fatigue chronique aboutit à une baisse des performances, de la motivation et peut même être à l’origine d’un épisode dépressif.

Les parents d’un enfant sportif doivent être attentifs à un soudain manque d’intérêt pour ses activités préférées, une irritabilité, des insomnies, des difficultés scolaires, etc. Un surentraînement peut se cacher derrière ces signes.

Les enfants ont tendance à ne pas savoir exprimer leur douleur (lorsqu’ils sont petits) et à ne pas y faire attention (lorsqu’ils sont plus grands). Il faut apprendre aux jeunes sportifs à faire attention aux messages d’alerte de leur corps (fatigue, douleur, gêne, etc.) pour éviter les problèmes de santé.

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