Mise à jour : 22 Novembre 2022
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Ces sports de combat requièrent souplesse et technique. Le judo est l'art martial le plus pratiqué. Même si une part de l'enseignement du judo est d'apprendre à tomber, les chutes sont souvent en cause lors de problèmes médicaux liés à cette discipline. Comme dans tous les sports où les participants sont classés par poids, des pertes de poids abusives peuvent mettre la santé des sportifs en danger.

Les points vulnérables en judo et en lutte gréco-romaine

rencontre de judo

Les os : des fractures peuvent affecter la clavicule, les coudes, les poignets, les mains, les chevilles et les orteils. Parfois, on observe des traumatismes au niveau du cou.

Les articulations : des entorses et des luxations peuvent toucher l’épaule, le genou (rupture des ligaments croisés) et le coude, mais aussi le poignet, les doigts, la cheville et les orteils. Une mauvaise réception est souvent à l’origine d’entorses ou de luxations.

La peau : les frottements sur les tapis peuvent provoquer des brûlures.

Les bronches : des allergies respiratoires se manifestent parfois chez les personnes sensibles à la poussière des tapis.

Les conseils de prévention en judo et en lutte gréco-romaine

  • Ces sports ne se pratiquant qu’en club, le judoka comme le lutteur bénéficient de l’enseignement d’un entraîneur, premier garant contre les traumatismes. L’apprentissage est essentiel. L’un des premiers éléments inculqués aux nouveaux judokas est l’art de tomber. En évitant de se raidir et de tendre les mains pour se protéger, le judoka va accompagner sa chute en roulant sur le tapis. Lutteurs et judoka apprennent aussi à saisir l’autre sans provoquer de blessures.
  • L’échauffement et les étirements complètent l’apprentissage de la prévention des accidents. Sautillements et petite course mettent en train les systèmes cardiovasculaire et respiratoire. Les étirements et les assouplissements préparent les muscles, tendons et articulations. Des prises effectuées en douceur avec un équipier terminent un échauffement réussi.
  • Même si les combats sont brefs, les compétitions durent parfois de nombreuses heures. Le judoka et le lutteur doivent prévoir de se réhydrater suffisamment et de prendre des boissons ou des barres énergétiques pour maintenir un niveau correct de sucre dans le sang. Entre les combats, il est recommandé de maintenir ses muscles au chaud avec des vêtements couvrants et notamment de porter des chaussettes.
  • En judo, il existe des protections : protège-tibias en mousse, bandes élastiques adhésives pour protéger les articulations, bandes sur les doigts et poignets, etc.
  • Ne tentez pas de perdre des kilos en vous déshydratant au dernier moment (pour être inscrit dans la catégorie inférieure à celle de votre poids de forme). Si votre club (ou celui de votre enfant) pratique ce type de stratégie, il est préférable d’en changer rapidement.

Les arts martiaux chez les enfants

Ces sports sont particulièrement indiqués pour les jeunes manquant de confiance en eux et ceux qui ont besoin d'apprendre à canaliser leur énergie. Le judo a des qualités stabilisantes et développe le côté relationnel à travers la confrontation. Le respect des règles et de l'adversaire permet un apprentissage de la maîtrise de soi. Ces arts martiaux sont également un bon moyen pour les enfants de mettre en place leur schéma corporel (la perception de leur corps dans l'espace), et de travailler la qualité des gestes. Le dos est très sollicité et peut être le siège de blessures.

Certificat médical pour la pratique de disciplines sportives de combat

Le certificat médical nécessaire à l'obtention d'une licence dans la pratique de disciplines sportives de combat, pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin, notamment ou exclusivement lorsqu'à la suite d'un coup porté, l'un des adversaires se trouve dans un état le rendant incapable de se défendre et pouvant aller jusqu'à l'inconscience, sera délivré après un examen plus complet (actualité du 05/09/2017)

A savoir :

  • une attention particulière doit être portée sur l'examen neurologique et de la santé mentale ;
  • une attention particulière doit également être portée sur l'examen ophtalmologique : acuité visuelle, champ visuel, tonus oculaire et fond d'œil (la mesure du tonus oculaire et le fond d'œil ne sont pas exigés pour le sambo combat, le grappling fight et le karaté contact).
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