Mise à jour : 22 Novembre 2022
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Le « vélo » (cyclisme, cyclotourisme, cyclocross ou VTT) est l'une des activités sportives les plus répandues : tout le monde peut en faire, quels que soient son âge et sa santé cardiovasculaire, à condition de ne pas faire de compétition. Les sorties, qui durent généralement plus d'une demi-heure, représentent une activité d'endurance. Les compétitions cyclistes demandent une excellente condition physique, pour pouvoir soutenir un effort pendant plusieurs heures d'affilée. Les principaux problèmes médicaux que connaissent les cyclistes sportifs concernent les membres et la partie du corps sur laquelle appuie la selle (le périnée).

Les points vulnérables lorsqu'on pratique le cyclisme

vélo
  • Les os : personne n’est à l’abri d’une chute à vélo, surtout en VTT sur terrain accidenté, et donc d’une fracture, le plus souvent de la clavicule mais aussi du poignet. Les articulations peuvent également être touchées lors de chutes. En revanche, le cycliste étant assis, il ne connaît généralement pas les soucis liés aux microtraumatismes dus à des chocs répétés sur les os.
  • Les tendons souffrent lorsque le vélo ou le pédalier sont inadaptés à la morphologie du sportif ou mal réglés. Les mauvaises positions adoptées par le cycliste vont créer de petits traumatismes des tendons qui, à la longue, vont provoquer des tendinites ou des douleurs du dos.
  • Les muscles peuvent être le siège de contusions et d’hématomes en cas de chute. Des courbatures, des crampes et des contractures guettent le cycliste qui se surmène en roulant trop longtemps ou trop vite. Une hydratation insuffisante et un déficit en apports glucidiques en cas de sorties excédant deux heures, peuvent aussi être à l’origine de fringales.
  • La peau du périnée est en contact permanent avec la selle. Cet appui inhabituel sur cette région étroite (assis sur un siège, ce sont surtout les fesses qui supportent le poids du corps), aggravé par les frottements, peut provoquer des problèmes comme l’apparition d’irritations, de bleus ou même d’abcès.
  • Les testicules sont particulièrement exposés aux chocs chez les VTTistes : sensibilité, douleur, grosseurs anormales, même en l’absence de traumatisme. Un choc sévère sur les testicules se traduit parfois par un gonflement bleuté des bourses dû à un hématome ou une hémorragie interne. Des examens complémentaires sont alors nécessaires. Une consultation médicale s’impose avant que des complications ne s’installent. Pas de fausse pudeur !

Prévenir les accidents de cyclisme et de VTT

  • Le cycliste doit avoir son propre vélo, choisi aux dimensions correctes et bien réglé par rapport à sa morphologie. Si vous devez en emprunter un, prenez le temps de régler la hauteur de la selle et la position du guidon.
  • Si vous pratiquez ce sport avec assiduité, il vous faudra porter des chaussures qui adhèrent bien aux pédales et des vêtements qui permettent une évaporation optimale de la sueur tout en offrant le moins de résistance au frottement de l’air.
  • Des vêtements spécifiques (caleçon renforcé avec une peau de chamois), une selle confortable (comme celles remplies de gel de silicone) et de bonnes suspensions (pour les VTT) peuvent permettre de lutter contre les problèmes du périnée et des testicules.
  • Le casque limite les risques de traumatismes crâniens en cas de chute. C’est autant les chutes spontanées que les collisions qui sont dangereuses. Trop de cyclistes amateurs négligent encore de porter un casque homologué. Des casques solides et aérés sont disponibles, leur usage systématique devrait devenir une habitude pour tous.
  • Vêtements, chapeau, lunettes et crème protectrice sont les moyens les plus efficaces pour lutter contre les ardeurs du soleil, mais aussi contre d’autres intempéries.
  • L’échauffement est nécessaire, même en cyclisme. Il a l’avantage de pouvoir se faire directement à vélo, mais cela ne dispense pas de faire des assouplissements avant de l’enfourcher. Commencez à une allure modérée dans un endroit non pentu et augmentez régulièrement la vitesse après dix minutes.
  • La récupération en fin de parcours, surtout si l’on a un peu forcé, peut se faire en continuant à rouler une dizaine de minutes à une allure lente. Ainsi, l’organisme récupèrera plus vite des dépenses énergétiques qu’il vient de subir. Quelques étirements achèvent la séance et diminuent les courbatures.
  • Évitez le surentraînement et les compétitions « sauvages ». Rien de plus excitant que de faire la course entre amis ou d’essayer de suivre un ami qui, lui, fait du vélo depuis vingt ans. On atteint vite, sans s’en rendre compte, les limites de sa condition physique, et les personnes qui souffrent de pathologies cardiovasculaires peuvent le payer très cher. Au-delà de 40 ans, même si l’objectif est de faire du vélo pour des sorties dominicales et ponctuelles, faites un bilan général de santé pour connaître l’état de votre système cardiovasculaire. Le médecin pourra vous indiquer les signes qui pourraient annoncer un problème cardiaque.
  • Après un arrêt de quelques mois, une reprise en douceur est nécessaire : petites distances, un jour sur deux ou trois, jusqu’à revenir à un rythme plus soutenu.
  • Le cycliste doit boire suffisamment pendant sa sortie, surtout par temps chaud. Ne lésinez pas sur la quantité d’eau à emporter. Des boissons enrichies en glucides peuvent vous permettre de garder un niveau suffisant de sucre dans le sang, notamment si le pédalage est intense.
  • Si vous roulez sur les routes, respectez le code de la route. Soyez très prudents, car les accidents graves en cyclisme sont liés aux automobilistes qui roulent trop près ou trop vite, et qui renversent les cyclistes.

Le cyclisme chez les enfants

En cyclisme, les progrès demandent énormément d'efforts et de pratique, et parfois dans des conditions climatiques difficiles. L'enfant doit en être conscient pour ne pas se décourager. Il est important que le vélo soit réglé exactement aux caractéristiques morphologiques de l'enfant. Le casque doit être porté systématiquement. Sans casque, les traumatismes crâniens peuvent être graves. D'autre part, le code de la route doit être appris et respecté.

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