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Médicaments et produits de santé
Moins d'1 patient sur 10 refuse la substitution d'un médicament par un générique
Une enquête réalisée par Ipsos pour le GIPHAR (groupement de pharmaciens) a été rendue publique le 22 mai. Elle montre, selon les chiffres repris par le Parisien et d'autres médias, que si le pharmacien propose un médicament générique à la place du médicament original prescrit par le médecin, 60 % des 1 000 Français interrogés acceptent "volontiers" de le prendre. Mais 20 % le prennent "avec une certaine réticence" et 12 % affirment que "cela dépend du médicament". Enfin, seuls 8 % disent le refuser.
Selon cette enquête, 93 % des personnes interrogées font confiance aux médicaments de prescription, 88 % aux médicaments en vente libre. En ce qui concerne la vente en ligne de ces derniers, 74 % des usagers interrogés refusent d'acheter des médicaments sur internet, mais cette proportion baisserait à 55% s'il s'agit du site de leur pharmacien.
L'article du Parisien (reprise AFP)
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L'Assurance-maladie veut sanctionner en fin d'année les médecins "qui abusent de la mention «non substituable»"
Même si l'enquête résumée ci-dessus montre une acceptation majoritaire des génériques, les patients, en particulier âgés, ont parfois tendance à préférer les médicaments de marque aux génériques, qu'ils estiment moins bien tolérer, ou qu'ils confondent avec d'autres. A tel point que certains demandent à leur médecin d'inscrire "non substituable" (NS) sur l'ordonnance, pour être sûrs d'obtenir le produit qu'ils estiment plus efficace, mieux toléré ou auquel ils sont habitués. De même, les médecins constatent parfois davantage de difficultés avec tel ou tel génériques, et inscrivent donc NS pour garantir le meilleur traitement à leur patient.
Le Figaro a relaté, le 16 mai, une annonce de Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, devant des représentants des pharmaciens : la CNAM compte "punir en fin d'année les praticiens qui abusent de la mention «non substituable»".
De nombreux usagers de santé ont réagi sur cet article du Figaro, en mettant le plus souvent en cause la qualité des génériques. Du côté des professionnels, la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) s'insurge : elle "rappelle que l'usage de la mention non substituable constitue un droit fondamental du médecin et est réservé à des cas exceptionnels dans l'intérêt du patient".
Le Gemme (association des professionnels du médicament générique) va dans le même sens : "la présence de la mention « non substituable » n'est pas le principal élément du faible usage des médicaments génériques".
L'article du Figaro
La réaction de la CSMF
La réaction du Gemme
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Santé et santé publique
Le changement de contraception hormonale influerait sur la satisfaction sexuelle
Selon une étude publiée dans la revue Psychological Science et notamment reliée par Peggy Sastre, sur "Le Plus" (Nouvel Observateur), le mode de contraception pourrait agir sur la satisfaction sexuelle de la femme. Les auteurs ont évalué le degré de satisfaction amoureuse de 365 couples hétérosexuels et l'ont corrélé au mode de contraception, la date de son instauration par rapport à la rencontre du couple, de sa cessation, etc.
Ils ont constaté que la constance dans l'usage d'une contraception hormonale (pilule, patch, implant, certains stérilets) influerait sur la satisfaction sexuelle des femmes : cette satisfaction risquerait de diminuer en cas de changement de mode de contraception hormonal ou en cas d'instauration d'une telle contraception en cours de relation.
L'article sur Le Plus
L'étude (résumé en anglais)
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Le moustique tigre est désormais signalé dans 18 départements de métropole
Le moustique tigre (Aedes albopictus) accélère sa conquête de la Gaule par le Sud, souligne le site vigilance-moustiques.com, créé par une marque de répulsifs (Manouka) et qui collige les données de 2 000 pharmacies sentinelles, de professionnels de santé et d'organismes publics.
Cet insecte, qui peut potentiellement transmettre le virus de la dengue ou celui du chikungunya, est désormais "implanté et actif" dans 18 départements du Sud de la France. Des moustiques tigres ont également été observés dans 16 autres départements :
Une progression inquiétante qui impose, à l'approche de l'été, de renouveler les conseils de prudence et précautions à prendre aux habitants de ces régions.. et aux touristes.
Article sur le site Vigilance Moustiques
Notre article de février 2014 sur le moustique tigre et son implantation
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Cancer du sein : quels sont les "vrais" facteurs de risque ?
Boire beaucoup de thé ou de café, le port d'un soutien-gorge, la consommation d'alcool, de viandes grasses, les grossesses tardives ne sont pas des facteurs de risque du cancer du sein, rappelle la Haute Autorité de Santé (HAS).
Cette dernière mentionne quels sont les facteurs de risque personnels et familiaux démontrés et qui nécessitent un dépistage spécifique, indépendamment du dépistage organisé de 50 à 74 ans.
La mise au point de la HAS
Notre article sur Vidal.fr
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Les bienfaits cardiovasculaires du régime méditerranéen enfin expliqués ?
De nombreuses études ont montré que les personnes qui consommaient régulièrement des aliments riches en acides gras insaturés (huile d'olive, fruits à coques, avocats..) ainsi que des légumes riches en nitrites (épinards, carottes, céleri…) étaient en meilleure santé, en particulier sur le plan cardiovasculaire. Il a ensuite été expliqué qu'une réaction se produisant entre les acides gras insaturés et les nitrites était à l'origine de la baisse de la tension artérielle, mais le mécanisme de cette baisse n'était pas encore démontré.
Une étude américaine sur des souris génétiquement modifiées et "normales" apporte une explication : cette réaction acides gras – nitrites inhibe l'epoxide hydrolase, une enzyme qui régule la pression artérielle et qui est également présente chez l'homme.
Conclusion : vive les légumes assaisonnés ou cuits à l'huile d'olive !
Résumé de l'étude (anglais)
Notre article sur le régime méditerranéen (mars 2013)
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Sources
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