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En France, 61,5 % des personnes souffrant d'allergie respiratoire sont allergiques aux pollens des quelques dix mille espèces de graminées recensées sur le territoire métropolitain. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) vient d'annoncer que la production de pollen de graminées bat son plein dans quasiment tous les départements.
Les graminées, une très grande famille allergisante
Les graminées se rencontrent un peu partout dans les prairies, en forêt, le long des fossés et bords de routes et même… dans les étangs ! Parmi les espèces les plus fréquentes, les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, les bromes, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, les agrostis, les fléoles, les vulpins, le millet, les stipas, l'herbe des pampas, la molinie, le maïs, etc. Le pollen de graminées possède un potentiel allergisant très élevé et il est produit en grande quantité de mai à août selon les climats.
Juin, le mois des graminées
Dans son dernier bulletin hebdomadaire, le RNSA met en avant la floraison des graminées sur quasiment tout le pays. Par rapport à ces dernières, tous les autres pollens allergisants se retrouvent au second plan en termes de quantité disséminée dans l'air. Plantain, orties, oseille, chêne, olivier sont présents mais avec un risque allergique dépassant rarement le niveau faible. Les tilleuls sont toujours à surveiller, ces arbres en fleurs disséminant des pollens à proximité. Les personnes qui se savent allergiques au pollen de graminées doivent donc s'équiper pour prévenir l'allergie ou la traiter préventivement.
Les outils du RNSA pour prévenir les personnes allergiques et les soignants
Le RNSA a pour objet principal l'étude du contenu de l'air en particules biologiques pouvant avoir des conséquences sur le risque allergique pour les personnes sensibles (pollens et moisissures en particulier). Grâce à des capteurs répartis sur l'ensemble du pays, ce réseau suit en temps réel la floraison des principales plantes allergisantes.
Chaque semaine, le risque allergique prévisionnel est établi par le RNSA à partir des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade de maturation des végétaux et de l'intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens. Un bulletin hebdomadaire et une carte interactive illustrent ce risque.
La carte de cette semaine, qui montre donc que la plupart des départements français sont exposés à un risque allergique "très élevé" :
En savoir plus :
Consulter la carte interactive du RNSA sur EurekaSanté
En savoir plus sur les pollens de graminées (pollens.fr)
En savoir plus sur la rhinite allergique avec EurekaSanté
Les graminées, une très grande famille allergisante
Les graminées se rencontrent un peu partout dans les prairies, en forêt, le long des fossés et bords de routes et même… dans les étangs ! Parmi les espèces les plus fréquentes, les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, les bromes, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, les agrostis, les fléoles, les vulpins, le millet, les stipas, l'herbe des pampas, la molinie, le maïs, etc. Le pollen de graminées possède un potentiel allergisant très élevé et il est produit en grande quantité de mai à août selon les climats.
Juin, le mois des graminées
Dans son dernier bulletin hebdomadaire, le RNSA met en avant la floraison des graminées sur quasiment tout le pays. Par rapport à ces dernières, tous les autres pollens allergisants se retrouvent au second plan en termes de quantité disséminée dans l'air. Plantain, orties, oseille, chêne, olivier sont présents mais avec un risque allergique dépassant rarement le niveau faible. Les tilleuls sont toujours à surveiller, ces arbres en fleurs disséminant des pollens à proximité. Les personnes qui se savent allergiques au pollen de graminées doivent donc s'équiper pour prévenir l'allergie ou la traiter préventivement.
Les outils du RNSA pour prévenir les personnes allergiques et les soignants
Le RNSA a pour objet principal l'étude du contenu de l'air en particules biologiques pouvant avoir des conséquences sur le risque allergique pour les personnes sensibles (pollens et moisissures en particulier). Grâce à des capteurs répartis sur l'ensemble du pays, ce réseau suit en temps réel la floraison des principales plantes allergisantes.
Chaque semaine, le risque allergique prévisionnel est établi par le RNSA à partir des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade de maturation des végétaux et de l'intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens. Un bulletin hebdomadaire et une carte interactive illustrent ce risque.
La carte de cette semaine, qui montre donc que la plupart des départements français sont exposés à un risque allergique "très élevé" :
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