contraception d'urgence
En France, les méthodes de contraception ne manquent pas. Certaines sont prises en charge par l’Assurance maladie (pilule, stérilet, implant, etc.). Malgré tout, plus de 200.000 interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées chaque année.
Ce nombre conséquent peut être attribué non seulement à des connaissances insuffisantes sur la sexualité et la contraception (en particulier concernant l’accès à la contraception des mineures et le bon usage de la pilule) mais surtout à un défaut d’information sur les possibilités de contraception d’urgence.
Peu de femmes savent que la « pilule du lendemain » est en fait efficace jusqu’à trois ou cinq jours après le rapport non protégé, selon les médicaments, et qu’elle peut être délivrée sans ordonnance (gratuitement pour les mineures). Autre possibilité pour éviter une grossesse : la pose d’un stérilet dans les cinq jours après le rapport non protégé, même chez les jeunes femmes n’ayant pas encore eu d’enfant, avec l’avantage supplémentaire de servir ensuite de contraception régulière.
Dans ce contexte, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et le Ministère de la santé lancent en ce début d’été une campagne d’information sur la contraception d’urgence qui s’appuie notamment sur trois spots radios mettant en scène ses indications les plus fréquentes : l’oubli de pilule, l’accident de préservatif et l’absence de contraception.
source : La contraception d'urgence : combien de temps pour pouvoir en bénéficier? INPES, 22 juin 2012.
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