Médecine des voyages
- La situation de sécurité en Afghanistan demeure très dégradée, fragile et instable.
Les combats de la saison 2017 revêtent une forte intensité dans un arc allant du Nord (Kunduz) à l'Est (Nangarhar) en passant par l'Ouest (Farah), le Sud (Helmand, Uruzgan), et les approches de la capitale : Kapisa, Logar.
- A Kaboul, le risque terroriste reste très élevé.
Ce risque a connu une nouvelle progression le 31 mai 2017, avec un attentat massif visant la communauté internationale. Il a fait de très nombreuses victimes afghanes et provoqué de très importants dégâts dans le quartier des ambassades et les quartiers voisins (notamment celui où de nombreuses ONG ont leurs locaux). Les manifestations populaires qui ont suivi ont également provoqué des violences. Les attaques complexes, la campagne d'engins explosifs improvisés (IED) posés sur les routes et les véhicules, ainsi que et les assassinats ciblés se poursuivent. Les étrangers, notamment les ressortissants occidentaux, civils ou militaires, et les lieux qu'ils fréquentent (hôtels, guest-houses, restaurants, aéroport international et ses accès) restent des cibles permanentes. Le risque d'enlèvement est très élevé.
- Dans ces conditions, tous les déplacements en Afghanistan restent formellement déconseillés.
Seuls les déplacements indispensables de nature professionnelle, forcément limités à Kaboul et à quelques grandes villes restent possibles, à condition qu'ils aient été préparés et organisés avec l'ambassade de France ou des entités internationales disposant de services de sécurité.
Source : France-Diplomatie-Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
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