Médecine des voyages
le Scotland Malaria Advisory Group a mis à jour ses recommandations de prophylaxie contre le paludisme en Bolivie et a mis en ligne une nouvelle carte des zones à risque de transmission.
Le risque de transmission de paludisme est présent tout au long de l'année :
- il est le plus élevé dans le département de Pando et au nord du département de Beni en particulier les localités de Guayaramerin et de Riberalta ;
- dans les régions de l'est et de l'ouest du département de Beni et dans la province de Nor Cinti, dans le département de Chuquisaca, le risque n'est pas suffisamment élevé pour justifier une chimioprophylaxie pour la plupart des voyageurs, mais il peut être considéré pour certains groupes susceptibles d'être plus à risque (sujets aspléniques ou immunodéprimés).
Le risque de transmission de paludisme est faible dans tous les autres régions.
Les précautions de protection anti vectorielles contre le paludisme sont essentielles :
- éviter les piqûres de moustiques en portant des vêtements couvrants tels que les manches longues et les pantalons longs, surtout après le coucher du soleil ;
- utiliser des insectifuges sur la peau exposée ;
- dormir sous moustiquaire imprégnée d'insecticide.
Dans les zones à haut risque de transmission : atovaquone/proguanil, doxycycline ou méfloquine sont habituellement conseillés en fonction des données de l'interrogatoire du patient.
Dans les zones à faible risque de transmission une chimioprophylaxie n'est généralement pas recommandée, mais peuvent être pris en considération pour certains voyageurs un risque plus élevé, par exemple un séjour plus long dans les zones rurale, la visite d'amis ou de parents, ou des problèmes médicaux, une immunosuppression, une asplénie. Atovaquone/proguanil, doxycycline ou méfloquine sont habituellement conseillés en fonction des données de l'interrogatoire pour ces personnes à risque.
Dans les zones à faible risque de transmission ou sans risque : une chimioprophylaxie n'est généralement pas recommandée.
Dans les zones à risque de transmission toute fièvre supérieure ou égale à 38° implique une, consultation en milieu médicalisé. Un accès palustre peut se développer jusqu'à un an après l'exposition.
Pour certains voyageurs, dans certains cas, lors de séjours prolongés à distance d'installations médicales, un traitement de réserve contre le paludisme peut être considéré.
Source : Fitfortravel.
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