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Cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo en Namibie

13 août 2017 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

Médecine des voyages

En Namibie, le 10 août 2017, les autorités sanitaires ont notifié le décès de fièvre hémorragique de Crimée-Congo, le 9 juillet, d'un patient de 63 ans, admis à l'hôpital central de Windhoek le 7 août 2017.

Selon le communiqué de presse, le patient avait été traité dans un hôpital privé le 4 août pour maux de tête, frissons, douleurs, nausées et vomissements.

Des prélèvements sanguins ont été envoyés en Afrique du Sud, et les résultats sont positifs pour la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

Le patient avait voyagé du village d'Uukwandongo dans le district d'Okahao de la région d'Omusati à Windhoek pour un événement le 1er août. Il avait des antécédents de morsure de tique environ une semaine et demie avant le début des symptômes.

Les sujets contacts du patient décédé ont été identifié

Une recherche active de cas est en cours, et les personnes du village sont surveillées.Tous les individus qui sont entrés en contact avec le défunt sont surveillés quotidiennement.

C'est le 3ème cas de ffièvre hémorragique de Crimée-Congo notifié en Namibie depuis le début de l'année.

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est du genre Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque forte fièvre, douleur, nausées et vomissements généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec un taux de létalité de 10 à 40 pour cent.

La transmission, à l'homme, du virus se fait par piqûre de tique (Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas se surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
  • Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
  • Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
  • Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET.
  • En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : Promed.

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