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Cas de typhus des broussailles plus fréquents à Katmandou au Népal

19 août 2017 Image d'une montre1 minute icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

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Au Népal, entre 15 et le 18 août 2017 au moins 17 cas de typhus des broussailles, (ou Scrub typhus, ST) ont été confirmés parmi les cas suspects qui ont consulté le service de consultations externes du Sukraraj Tropical and Infectious Disease Hospital et différents hôpitaux de Katmandou pour des tests de laboratoire. Cela peut indiquer que le typhus des broussailles, est de plus en plus fréquent à Katmandou ou que son aire géographique est en extension. En effet, dans le passé la majorité des cas de typhus des broussailles étaient notifiés dans les régions éloignées non urbaines du Népal.

Le typhus des broussailles, appelé également tsutsugamushi, est une infection bactérienne causée par Orientia tsutsugamushi (anciennnement nommée Rickettsia tsutsugamushi ou Rickettsia orientalis), qui appartient à l'ordre des rickettsiales. L'homme est un hôte accidentel de ces bactéries, le réservoir de l'infection est animal (rongeurs, lapin, porc). La transmission se fait par piqûre de larves de trombiculidés (Leptotrombidium deliense). Ces acariens proches des aoûtats vivent habituellement dans des zones broussailleuses.

Le typhus des broussailles s'observe essentiellement en Extrême-Orient est généralement une maladie fébrile aiguë qui se caractérise par un chancre d'inoculation de la peau associé à une éruption (apparition de boutons) de l'ensemble du corps avec une inflammation des ganglions lymphatiques et une fièvre de deux à quatre semaines. Elle peut impliquer plusieurs organes si le malade n'est pas traité et l'encéphalite constitue une manifestation tardive avec une mortalité élevée. Le traitement repose sur l'antibiothérapie (tétracycline ou rifampicine dans les formes résistantes). La mortalité est susceptible d'atteindre 25 % des cas qui ne sont pas traités par la doxycycline et éventuellement la rifampicine.

Pour éviter les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
  • Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
  • Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
  • Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif contenant du DEET.
  • En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : Promed.

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