#Santé publique #Données épidémiologiques

Sur la plage surpeuplée, coquillages et… pathogènes !

Quelles sont les maladies transmises par le sable des plages d’ici et d’ailleurs ? Comment s’en protéger ? Tour d’horizon des agents infectieux qui se cachent sous votre serviette de bain.
Stéphane Korsia-Meffre 19 juillet 2022 01 août 2022 Image d'une montre12 minutes icon Ajouter un commentaire
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Les troubles digestifs sont plus fréquents chez les jeunes enfants qui creusent ou s'enterrent dans le sable (illustration).

Les troubles digestifs sont plus fréquents chez les jeunes enfants qui creusent ou s'enterrent dans le sable (illustration).

Résumé
L'exposition de la peau au sable des plages peut être source de contamination, en particulier sous les tropiques. Si les risques parasitaires des destinations exotiques sont souvent rappelés (larva migrans cutanée, tungose, ankylostomose, par exemple), il est plus rare de trouver des informations sur les risques sanitaires des plages des zones tempérées.

Pourtant, leur sable contient fréquemment une grande variété de micro-organismes, en particulier d'origine fécale. Deux études épidémiologiques ont montré un risque aggravé de troubles digestifs chez les personnes, en particulier les enfants, qui creusent ou s'enterrent dans le sable de ces plages. D'autres pathogènes y sont fréquemment trouvés, sans que, pour l'instant, nous disposions de données sur leur impact sanitaire.

Cette revue des agents infectieux présents dans le sable n'a cependant pas pour but de vous effrayer et l'équipe rédactionnelle de VIDAL vous souhaite d'excellentes vacances, dans le respect des gestes de prévention en tout genre !


L'été est là et avec lui les grandes migrations vers les plages, d'ici ou d'ailleurs. Si les risques liés à l'exposition aux rayons ultraviolets du soleil ou aux baignades sont régulièrement mis en avant par les médias dans un objectif de prévention, les risques sanitaires liés au sable sont plus rarement abordés.

Pourtant, et au-delà des infections parasitaires possibles sur les plages tropicales, il existe une riche littérature scientifique sur les risques des plages des régions tempérées, en particulier pour les jeunes enfants. Pour fêter les vacances d'été, nous vous proposons un point sur l'ensemble des risques sanitaires liés au contact avec le sable (contamination à travers la peau ou par ingestion de sol souillé).

Dans le sable, un petit monde de micro-organismes potentiellement pathogènes
De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites [1]. Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes [2] a identifié, entre autres :
  • des entérocoques dans 94 % des échantillons ;
  • des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;
  • des salmonelles (15 %) ;
  • des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud [3] a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;
  • des Campylobacter jejuni (13 %).
D'autres travaux [4] ont confirmé ces résultats et enrichi cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp.Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp.Fusarium sp., Candida sp. [5], mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes). Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium [6], Vibrio sp. [7] et Candida kruzei [4].

Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone [4]. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

En régions tempérées, un risque essentiellement digestif
Concrètement, quelles sont les conséquences de la présence de ces pathogènes sur la santé ? Une équipe américaine a mené deux études sur cette question.

La première [8] était une enquête épidémiologique concernant 7 plages (eau douce et eau salée) des États-Unis, menée auprès de 27 365 personnes qui ont été interrogées sur leurs activités lors de leur journée à la mer. Elles ont ensuite été recontactées par téléphone de 10 à 12 jours plus tard et questionnées sur d'éventuels problèmes de santé entre les deux dates (problèmes digestifs, respiratoires, cutanés, oculaires, auriculaires ou plaies infectées).

Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.
Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens [9]. Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans : risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…
Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau, [10]).
Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

Focus sur deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus
Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

Le bacille de Whitmore (Burkholderia pseudomallei) est une bactérie que l'on trouve dans de nombreux pays et, en particulier, en Asie du Sud-Est, dans les îles de l'océan Indien et au nord de l'Australie. Ce bacille provoque une infection, la mélioïdose, dont les symptômes sont peu caractéristiques et le diagnostic souvent difficile. Elle se développe plutôt chez les personnes fragilisées (enfants, diabétiques, insuffisants rénaux, personnes immunodéprimées, etc.) et se traite avec des antibiotiques. Le tsunami de décembre 2004 a augmenté sa fréquence dans les pays affectés par cette catastrophe et chez les touristes en provenance de ces zones géographiques. Récemment, deux enfants sont décédés de cette infection après un séjour sur des plages du Kerala (Inde) [11]. Selon une étude de 2016, environ 165 000 cas de mélioïdose surviendraient chaque année dans le monde (dont seulement une minorité à partir des plages), à l'origine de 89 000 décès [12]. 

Vibrio vulnificus, proche de V. cholerae, l'agent du choléra, est présent sur les plages proches des estuaires et est associé à diverses espèces marines comme le plancton, les crustacés (huîtres, palourdes et crabes) et les poissons [13]. La contamination résulte soit de l'infection de plaies (contamination d'une plaie ouverte par l'eau de mer ou le sable hébergeant la bactérie, ou par lacération de la peau par le corail ou un poisson à épines), soit de l'ingestion de la bactérie contenue dans l'eau contaminée.

Il s'agit d'un agent très virulent qui peut causer trois types d'infections :
  • une gastro-entérite, après avoir mangé des fruits de mer crus ou peu cuits comme les huîtres, associant vomissements, diarrhée et douleurs abdominales ;
  • une infection nécrosante des plaies apparaissant 24 heures après le contact ;
  • une septicémie invasive qui survient surtout chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, en particulier ceux ayant une maladie chronique du foie. Le choc septique peut entraîner la mort.
Les cas graves d'infections à V. vulnificus concernent essentiellement le golfe du Mexique : selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains, les États-Unis enregistrent en moyenne 95 cas d'infection à V. vulnificus par an, avec 85 hospitalisations et 35 décès. Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.
V. vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017, [14]).

Tungose fréquente, mais qui peut être prévenue
Au-delà des risques bactériens, le sable des plages tropicales et subtropicales recèle d'autres dangers, essentiellement parasitaires. La tungose est une maladie de la peau située en général au niveau des orteils (chez les enfants, également au niveau des fesses), due à la puce chique (Tunga penetrans) qui vit dans les zones tropicales d'Afrique et d'Asie, aux Antilles, au Pakistan et en Inde.
Cet insecte femelle de très petite taille pénètre sous la peau en contact avec le sable. Elle creuse une cavité où elle s'installe et pond ses œufs. La lésion enkystée mesure alors plusieurs millimètres de diamètre et tend à s'infecter. L'orteil démange et la marche devient douloureuse. Les abcès, parfois de taille importante, sont fréquents. À ce jour, le seul traitement efficace consiste à cureter la cavité. Sans traitement, un disque blanchâtre de taille variable apparaît avec, en son centre, un point qui s'assombrit avec le temps pour devenir entièrement noir à la mort de la puce chique. Parmi les complications chroniques de la tungose figurent fissures, ulcères, lymphangite, lymphœdème, déformation et perte des ongles, et nécrose tissulaire.

Une étude randomisée contrôlée menée à Madagascar [15] a montré que l'application régulière d'un répulsif à base d'huile de noix de coco et d'huile de jojoba empêche efficacement les puces de pénétrer la peau. Lorsque le répulsif est appliqué 2 fois par jour sur les pieds, la morbidité associée à la tungose diminue rapidement et devient quasi nulle après 8 à 10 semaines. Même si le répulsif est appliqué par intermittence, la réduction de la morbidité est significative.

Géohelminthiases, tropicales mais pas uniquement
Enfin, pour achever ce tour des maladies transmises par le sable, rappelons les nombreuses espèces de vers tropicaux qui peuvent pénétrer la peau nue sur une plage ou lors de contacts avec un sol boueux ou humide.

L'ankylostomose (larva migrans cutanée, larbish) est le plus souvent due à un ankylostome (
Ancylostoma sp.) du chien ou du chat. Les œufs d'ankylostomes présents dans leurs excréments se développent en larves infectantes lorsqu'ils sont laissés dans un sol ou du sable chaud et humide. Celles-ci pénètrent la peau non protégée, habituellement celle des pieds, des jambes, des fesses ou du dos. La larva migrans cutanée est le plus souvent observée en zone tropicale mais elle est présente sur certaines plages méditerranéennes, en particulier en Italie et en Turquie. La prévention repose sur le port de sandales et l'usage d'une natte ou d'une serviette épaisse et sèche pour s'allonger.

La larva migrans cutanée provoque des démangeaisons intenses, avec rougeur et papule au point d'entrée. Ensuite, une traînée sous-cutanée inflammatoire filiforme, sinueuse et rougeâtre apparaît (plusieurs traînées peuvent se croiser), parfois avec des lésions de type folliculite. Bien que l'infection disparaisse spontanément après quelques semaines, l'inconfort et le risque de surinfection bactérienne justifient un traitement (thiabendazole local liquide ou crème à 15 %, albendazole par voie orale ou locale, ivermectine). La larva migrans cutanée peut être compliquée par une réaction pulmonaire transitoire, appelée syndrome de Löffler (infiltrats pulmonaires et hyperéosinophilie).

La strongyloïdose est due à des vers microscopiques (Strongyloides stercoralis, également appelés anguillules) dont les larves vivent dans les sols humides. Comme dans la larva migrans cutanée, elles pénètrent à travers la peau de la plante des pieds (ou des fesses chez les enfants qui jouent au bord de l'eau), provoquant alors des démangeaisons. Les larves migrent ensuite dans les poumons et, ce faisant, sont à l'origine de toux. Après quelques semaines, les vers s'installent dans l'intestin où ils entraînent diarrhées et maux de ventre. La prévention est la même que pour les ankylostomoses.

Les ascaridoses sont dues à des vers ronds (Ascaris sp. et Toxocara sp.) présents dans les excréments humains, canins ou félins et qui, eux aussi, se développent en larves infectantes lorsqu'ils sont laissés dans un sol chaud et humide. Toxocara sp. est à l'origine de larva migrans viscérale ou oculaire (toxocarose), essentiellement chez les jeunes enfants pour la forme viscérale et les enfants plus grands, voire les jeunes adultes, pour la forme oculaire. Ces parasitoses existent dans les pays tempérés.

Enfin, le sable tropical peut parfois contenir des trichures (Trichuris trichiura) responsables de la trichocéphalose. L'infection se produit lors de la consommation d'aliments contaminés par de la terre contenant des œufs de trichures ou par ingestion de sol contaminé (donc plutôt chez les jeunes enfants dans le contexte d'une plage). La maladie peut être asymptomatique ou provoquer des maux de ventre, une perte d'appétit, de la diarrhée, voire des hémorragies intestinales ou une anémie.

En conclusion, les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.
En région tropicale, le port de chaussures et l'usage d'une natte ou d'une serviette de bain épaisse et sèche réduit les risques d'infestation parasitaire. Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.

©vidal.fr

Pour aller plus loin
VIDAL Reco « Parasitoses », mise à jour le 8 juin 2021.


[1] Halliday E & Gast RJ. Bacteria in beach sands: an emerging challenge in protecting coastal water quality and bather health. Environ Sci Technol., 2011; 45(2): 370-379. doi: 10.1021/es102747s.

[2] Yamahara KM, Sassoubre LM, Goodwin KD et al. Occurrence and persistence of bacterial pathogens and indicator organisms in beach sand along the California coast. Appl Environ Microbiol., 2012; 78(6): 1733-1745. doi: 10.1128/AEM.06185-11.

[3] Goodwin KD, McNay M, Cao Y et al. A multi-beach study of Staphylococcus aureus, MRSA, and enterococci in seawater and beach sand. Water Res., 2012; 46(13): 4195-207. doi: 10.1016/j.watres.2012.04.001.

[4] Solo-Gabriele HM, Harwood, VJ, Fujioka RS et al. Beach sand and the potential for infectious disease transmission: observations and recommendations. Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom, 2016; 96(1): 101-120. doi: 10.1017/S0025315415000843.

[5] Brandao J, Gangneux JP, Arikan-Akdali S et al. Mycosands: Fungal diversity and abundance in beach sand and recreational waters - Relevance to human health. Sci Total Environ, 2021; 781: 146598. doi: 10.1016/j.scitotenv.2021.146598.

[6] Pinto D, Ruivo M, Vandamme P et al. Hospital-Adapted Clonal Complex 17 Enterococcus faecium Found among Sand Enterococcal Isolates. Journal of Environmental Protection, 2012; 3: 74-82. doi: 10.4236/jep.2012.31010.

[7] Mudryk ZJ, Kosiorek S & Perlinski P. In vitro antibiotic resistance of Vibrio-like organisms isolated from seawater and sand of marine recreation beach in the southern Baltic Sea. Hydrobiologia, 2013; 702: 141-150. doi: 10.1007/s10750-012-1317-4.

[8] Heaney CD, Sams E, Wing S et al. Contact with beach sand among beachgoers and risk of illness. Am J Epidemiol., 2009; 170(2): 164-72. doi : 10.1093/aje/kwp152.

[9] Heaney CD, Sams E, Dufour AP et al. Fecal indicators in sand, sand contact, and risk of enteric illness among beachgoers. Epidemiology, 2012; 23(1): 95-106. doi: 10.1097/EDE.0b013e31823b504c.

[10] Wade TJ, Pai N, Eisenberg JNS et al. Do U.S. Environmental Protection Agency water quality guidelines for recreational waters prevent gastrointestinal illness? A systematic review and meta-analysis. Environ Health Perspect., 2003; 111(8): 1102-1109. doi: 10.1289/ehp.6241.

[11] Morvan J. Deux enfants décèdent de la mélioïdose dans le Kerala en Inde. MesVaccins.net, 2019.

[12] Limmathurotsakul D, Golding N, Dance DAB et al. Predicted global distribution of Burkholderia pseudomallei and burden of melioidosis. Nat Microbiol., 2016; 1(1): 15008. doi: 10.1038/nmicrobiol.2015.8.

[13] Morvan J. La Floride a rapporté 13 cas d'infection à Vibrio vulnificus depuis le début de l'année. VIDAL Actus, 28 juin 2022.

[14] Descamps A, Robert-Pillot A, Rauzier J et al. Infections à vibrions non cholériques, 22 ans de surveillance nationale (1995–2017). Médecine et Maladies Infectieuses, 2019; 49(4): S4. doi: 10.1016/j.medmal.2019.04.103.

[15] Thielecke M, Raharimanga V, Rogier C et al. Prevention of tungiasis and tungiasis-associated morbidity using the plant-based repellent Zanzarin: a randomized, controlled field study in rural Madagascar. PLoS Negl Trop Dis., 2013; 7(9): e2426. doi : 10.1371/journal.pntd.0002426.


 
Sources

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