Mise à jour : 22 juin 2020
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Le traitement de la maladie de Hodgkin

La maladie de Hodgkin se traite bien et les médecins choisissent le type de traitement pour avoir le moins possible d’effets indésirables. Par exemple, la radiothérapie n’est pas systématique, en particulier chez les patientes de moins de 30 ans car elle augmente le risque de cancer du sein ou du poumon dans les années qui suivent. Lorsqu’elle est prescrite, la radiothérapie de la maladie de Hodgkin utilise de petites quantités de rayons ionisants.

Les stades I, II et III de la maladie de Hodgkin sont habituellement traités par quatre cures de chimiothérapie espacées de quatre semaines. Après la première ou la deuxième cure, les médecins évaluent la réponse au traitement du lymphome. Si elle est bonne, ils terminent la chimiothérapie et enchaînent avec deux à trois semaines de radiothérapie (sauf parfois pour les stades I répondant particulièrement bien à la chimiothérapie). Si la réponse au traitement est insuffisante, une nouvelle chimiothérapie est administrée sans terminer la première, avec de nouvelles substances. À la fin de cette chimiothérapie, une radiothérapie est mise en place.

Le stade IV de la maladie de Hodgkin est habituellement traité par six cures de chimiothérapie espacées de quatre semaines. Si la réponse au traitement est insuffisante, une autre chimiothérapie peut être mise en place ou une greffe de cellules souches hématopoïétiques peut être pratiquée. La radiothérapie n’est pas utilisée dans ce cas de figure.

Des essais cliniques sont en cours pour évaluer l’efficacité des thérapies ciblées (anticorps) dans le traitement de la maladie de Hodgkin.

Le traitement des lymphomes non hodgkiniens indolents

Parce que les lymphomes non hodgkiniens indolents sont d’évolution très lente, il arrive, dans 20 à 30 % des cas, que le médecin décide de ne pas mettre en place de traitement dans l’immédiat mais opte pour une surveillance régulière du patient (scanner annuel, par exemple). C’est le cas lorsque le patient ne présente pas de symptômes liés au lymphome , ni de ganglions particulièrement volumineux.

Si la mise en place d’un traitement s’avère nécessaire, celui-ci consiste en six à huit cures de chimiothérapie espacés de trois semaines, le plus souvent en association avec du rituximab (un anticorps monoclonal) ou, parfois, de l’interféron alpha (une substance immunomodulatrice produite par certains globules blancs).

Parfois, ce traitement doit être complété par des séances de radio-immunothérapie ciblée : un anticorps (ibritumomab tiuxetan) reconnaissant les cellules cancéreuses et portant une molécule radioactive est injecté. Cet anticorps se fixe sur les cellules cancéreuses et délivre ainsi une forme de radiothérapie dirigée sur les cellules à détruire.

Lorsque le lymphome non hodgkinien indolent est très localisé (limité à quelques ganglions proches les uns des autres), il est parfois possible de le traiter par radiothérapie, sans recours à la chimiothérapie.

Le traitement des lymphomes non hodgkiniens agressifs

Les lymphomes non hodgkiniens agressifs sont traités dès le diagnostic. Le traitement consiste en six à huit cures de chimiothérapie espacés de deux à trois semaines, le plus souvent en association avec une thérapie ciblée (rituximab). Si le lymphome ne répond pas suffisamment au traitement après les premières cures, une nouvelle chimiothérapie est mise en place sans attendre, avec de nouvelles substances.

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