Mise à jour : 11 mai 2020
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Comment diagnostique-t-on un syndrome du côlon irritable ?

Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable repose sur l’existence de certains signes dits « critères de Rome » :

  • des troubles fonctionnels de l’intestin présents plus de trois jours par mois pendant plus de trois mois, au cours des six derniers mois ;
  • pendant les crises, deux éléments parmi les trois suivants : un soulagement des douleurs par la défécation, une modification de la fréquence des selles (constipation ou selles trop fréquentes), ou une modification de la consistance des selles (diarrhée).

Lorsqu’un patient décrit des troubles de ce type, le médecin s’assure que l’examen clinique et d’autres symptômes éventuels (perte de poids, anémie, sang dans les selles, fièvre, etc.) n’évoquent aucune autre maladie de l’intestin. Il prescrit une prise de sang pour s’en assurer et pour rechercher d’éventuels signes d’inflammation ou de maladie cœliaque (intolérance au gluten).

Dans certains cas, il prescrit une coloscopie (un examen de la surface de l’intestin à l’aide d’un câble souple muni d’une caméra) :

  • si un examen complémentaire dépiste la présence de sang dans les selles ;
  • si le patient est âgé de plus de 45 ans ;
  • si le patient est directement apparenté à une personne qui a développé un cancer colorectal ;
  • si l’examen clinique suggère la présence d’une grosseur au niveau du ventre.
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