Le footing, le jogging, le cross et la course d'endurance peuvent provoquer des accidents assez similaires à ceux des disciplines de sprint.
Le tendon d’Achille est, comme pour le sprint, le tendon le plus exposé. Un marathonien effectue entre 32 000 et 40 000 foulées au cours d’une épreuve, soit autant de chocs sur cette zone du pied. Les tendinites sont à craindre.
Les muscles peuvent souffrir de crampes et de contractures. Les accidents brutaux comme les élongations, les déchirures et les ruptures surviennent plus rarement.
Les os peuvent être le siège de fractures de fatigue. Ces cassures surviennent sans chute ni choc, elles sont apparemment spontanées, mais sont dues, en fait, à l’accumulation de microtraumatismes. Elles concernent surtout les sujets surentraînés.
Les articulations des chevilles et des genoux peuvent subir des entorses et d’autres problèmes de ligaments.
La peau, en particulier celle des pieds, subit lors de courses de longue distance des frottements répétés qui peuvent provoquer des ampoules (phlyctènes), surtout lorsqu’elle est ramollie par l’humidité qui règne dans la chaussure. Des irritations dues au frottement contre les vêtements peuvent apparaître au niveau des aisselles et des mamelons (chez l’homme comme chez la femme) lors d’épreuves de longue durée.