Mise à jour : 16 mars 2015
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En voyage, vous pouvez être amené à transporter des médicaments pour divers traitements. Le transport de médicaments d’un pays à l’autre étant réglementé, vous devrez généralement être en mesure de présenter aux douanes les ordonnances correspondantes, voire des autorisations spéciales.

Comment transporter ses médicaments ?

Transportez vos médicaments avec leur emballage et leur notice afin d’éviter toute confusion. Si les boites sont nombreuses et volumineuses, vous pouvez aplatir l’emballage et utiliser un élastique pour le lier à son contenu et à la notice : cela prend en général moins d’espace. Les médicaments indispensables ou la trousse d’urgence doivent toujours rester avec vous dans un bagage à main.

Si vous suivez un traitement pour une maladie chronique, prévoyez d'emporter une quantité de médicaments supérieure à celle nécessaire pour la durée de votre voyage. Ainsi, si votre retour est retardé, vous ne serez pas à cours de traitement.

Divisez vos médicaments en deux lots : l'un dans votre bagage à main, l'autre dans votre valise. Cette précaution permet, en cas de perte ou de vol de bagage, de ne pas se trouver à cours de médicaments et de disposer d'un peu de marge pour en obtenir de nouveaux.

Attention, si vous prenez l’avion, renseignez-vous auprès de votre compagnie aérienne sur les contrôles de sécurité et les règles de transport des médicaments en cabine (parfois, ceux-ci doivent être placés dans un sac transparent et les flacons contenant des quantités importantes de liquide peuvent être interdits).

La Dénomination commune internationale (DCI)
La DCI est le nom internationalement reconnu de la substance active d'un médicament. Elle est déterminée pour être utilisable sans ambiguïté dans un grand nombre de langues. Le plus souvent, les médicaments portent sur leur boîte leur nom commercial et, en dessous, la DCI du principe actif. Toutefois, prenez garde : il se peut que le nom de la molécule inscrit ne soit pas la DCI mais une dénomination commune propre à un seul pays. Par exemple, la DCI du Doliprane est « paracétamol ». Pourtant, dans certains pays, la dénomination commune de cette substance active est « acétaminophène ». Pour un séjour à l'étranger, le mieux est de demander à votre médecin de vous préciser les DCI correspondant aux noms des médicaments que vous devrez emporter avec vous.

Conserver ses médicaments dans de bonnes conditions

Il est indispensable de conserver vos médicaments dans de bonnes conditions afin de préserver leur stabilité et leur efficacité. La plupart des médicaments se conserve à température ambiante, sans précaution particulière. Néanmoins, ne les exposez pas à des températures élevées en les laissant par exemple dans le coffre ou sur la plage arrière d’une voiture garée en plein soleil.

Certains médicaments ne doivent pas être exposés à la lumière, d’autres doivent être protégés de la chaleur dans une glacière, un sac isotherme ou un réfrigérateur ; d’autres encore ne doivent pas subir de congélation et doivent donc être tenus à l’écart des températures trop basses.

Mieux vaut éviter, si possible, les médicaments sous forme de suspensions buvables, de sirops qui peuvent couler ou encore de suppositoires, car ils se détériorent facilement. Préférez les comprimés, gélules, ampoules ou sachets (à condition de disposer d’une eau potable) pour les voyages. Certains médicaments sont moins stables dans les conditions de températures tropicales, notamment les formes liquides entamées (solutions buvables, collyres, antiseptiques, etc.). Ne les conservez pas au-delà de la durée recommandée sur la notice.

Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, prenez le temps de lire attentivement sur la notice les précautions de conservation de vos médicaments et équipez-vous en conséquence.

En cas de séjour à l'étranger supérieur à trois mois

L’Assurance maladie n’accepte plus la délivrance de médicaments pour une durée supérieure à trois mois.

    Pour pouvoir obtenir trois mois de traitement, il faut :
  • que le médecin précise sur l’ordonnance « séjour à l’étranger » ;
  • que le patient-voyageur se rende à sa Caisse d'Assurance maladie pour faire tamponner son ordonnance, le billet d’avion ou une réservation confirmée étant souvent demandé(e).

Pour les séjours supérieurs à trois mois, une tierce personne devra envoyer régulièrement le traitement soit à une adresse privée, soit en poste restante si vous êtes itinérant, soit, dans certains cas, à l’ambassade du pays visité (par la valise diplomatique).

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