Mise à jour : 05 juillet 2023
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Bon à savoir avant de partir si l'on souffre de maladie cardiovasculaire

  • Prévoyez de vous reposer les deux premiers jours, surtout en cas de décalage horaire.
  • Vous devrez éviter de changer d’endroit trop souvent et essayer de rester sur le même lieu de séjour pendant au moins sept jours.
  • Il vous faudra ménager vos efforts et vous aménager des temps de repos tout au long de la journée. Vous éviterez les efforts inhabituels ainsi que le stress et la fatigue.
  • Vous devrez vous protéger du soleil et de la chaleur et boire beaucoup et souvent.
  • Vous prendrez garde aux plats locaux si vous suivez un régime pauvre en sel.
  • Dès votre arrivée, pensez à avertir votre entourage ou le personnel de votre lieu de séjour de votre maladie si vous voyagez seul. Vous devrez consulter rapidement si vous vous sentez essoufflé ou fatigué.
  • Si vous suivez un traitement pour votre hypertension artérielle ou pour des problèmes cardiaques, continuez à les prendre régulièrement. Ne les arrêtez jamais sans avis médical. Les traitements contre l’excès de cholestérol doivent également être poursuivis, mais un oubli passager au cours d’un voyage expose à un risque moindre que celui d’un traitement contre l’hypertension.

La prise de certains médicaments nécessite une attention particulière :

  • Si vous prenez des diurétiques, sachez qu’en cas de grosse chaleur, de fièvre ou de diarrhée, il faudra interrompre ou diminuer votre traitement pour éviter une déshydratation.
  • Les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants doivent veiller à adapter leur horaire de prise en fonction du décalage horaire, selon les conseils de leur médecin. Des prises de sang régulières seront peut-être nécessaires sur place pour évaluer la capacité de coagulation de votre sang : il faut donc vous assurer à l’avance que ces examens seront réalisables.
  • Certains médicaments utilisés en cardiologie exposent au risque de photosensibilisation (réaction cutanée aux rayons du soleil).
  • Certains médicaments contre les troubles cardiaques et l'hypertension artérielle (digitaliques, diurétiques, par exemple) peuvent se révéler dangereux si vous présentez une diarrhée ou des vomissements ; dans certains cas, une prévention de la diarrhée du voyageur peut être indiquée.
  • Si vous souffrez d'angine de poitrine, vos médicaments ne doivent jamais vous quitter.
Comment voyager si l'on souffre de BPCO ?
Les personnes qui souffrent de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont soumises aux mêmes restrictions que les personnes souffrant de maladies cardiaques : les voyages en avion et les séjours en altitude leur sont déconseillés, en particulier lorsqu’elles ont déjà des problèmes respiratoires dans leur vie courante.
Les vols en avion peuvent nécessiter le port de bas de contention et une mise sous oxygène pendant le trajet. Dans ce cas, la compagnie aérienne fournit le matériel : les équipements courants d'oxygénothérapie ne sont pas acceptés dans les avions. Le service médical de la compagnie aérienne doit être prévenu plusieurs semaines à l'avance et, lorsque cela est justifié, un professionnel de santé sera dépêché par l'assurance complémentaire du patient pour l'accompagner.
Les personnes qui nécessitent une oxygénothérapie permanente peuvent néanmoins voyager par la route ou en train. Des sociétés spécialisées peuvent fournir aux insuffisants respiratoires de l’oxygène et du matériel à travers toute l’Europe.

Ce que vous devez emporter si vous souffrez de maladie cardiovasculaire

  • Vos médicaments avec leur emballage répartis dans deux bagages.
  • Les ordonnances de vos médicaments (rédigées en DCI) et, éventuellement, des certificats médicaux décrivant votre maladie et votre traitement ; demandez à votre médecin de rédiger ces papiers en double, avec une version en anglais.
  • Un dossier médical avec des données récentes (électrocardiogrammes, analyses biologiques, etc.), préparé par votre cardiologue.
  • Si vous portez un stimulateur cardiaque, n'oubliez pas votre carte européenne de porteur de stimulateur qui comporte tout le descriptif du dispositif, ses réglages et les examens électrophysiologiques de maintenance. Pensez à demander à votre médecin un certificat (rédigé si possible en anglais) précisant que vous portez ce type de dispositif : il vous évitera de passer sous les portiques des aéroports. En cas de petite chirurgie sur place, prévenez le médecin de la présence de ce dispositif : un bistouri électrique pourrait le déprogrammer.
  • Les coordonnées des différents services d’urgence et des médecins sur place ; demandez à votre médecin s’il connaît un correspondant local.
  • Les coordonnées de l’ambassade de France ou des services consulaires.
  • Le numéro téléphonique de l’assistance de l’assurance de rapatriement sanitaire que vous aurez pris soin de contracter avant de partir. Assurez-vous qu’elle n’exclut pas les personnes souffrant de maladie cardiovasculaire.
  • Au besoin, votre carte européenne d’Assurance maladie.
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